Journée de l'Europe des collégiens
Le rassemblement le mardi 13 mai 2025 à Houlgate, au centre sportif de Normandie, de 9h30 à 16h.
L'inauguration du Club Europe
Les collégiens investis dans le club Europe ont accueilli ce jeudi 3 avril plusieurs membres actifs de la politique Européenne pour une inauguration officielle. Ils ont pu rencontrer Laurence Delauney, animatrice départementale des actions éducatives européennes, accompagnée par le volontaire allemand Louis Schmets, Mélanie Lepoultier, vice-présidente et référente Europe et Jeunesse du Département et Olivier Anfry, conseiller départemental du canton de Livarot-Pays d’Auge. Après des échanges sur les instances et la culture européennes. Les élèves ont pu présenter leurs projets et offrir à leurs invités un rafraîchissement et des spécialités préparées par leurs soins.

Intervention d'Helen König
La volontaire européenne Helen König et son collègue Louis Schmit, a proposé aux élèves du club une animation portant sur la mobilité en Europe. Installés en France pour quelques mois, les deux intervenants allemands ont partagé leur expérience avec les élèves qui ont aussi pu découvrir différentes façons de bouger en Europe.

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La troupe à voyager dans le temps...
Certains élèves, de la 6e a la 4e, font partie d’une troupe de théâtre en rapport avec l’Europe.
Parmi ces élèves, il y a deux créatrices de décors et de costumes, les autres sont des comédiens.
Cette pièce de théâtre est une pièce évolutive: au cours de l’année plusieurs thèmes seront ajoutés à la pièce finale, qui sera jouée une première fois lors de l’après-midi des talents, le 20 décembre et une seconde fois à la fin de l’année scolaire.
L’histoire parle d’un voyage dans le temps sur le continent européen.
Ce voyage dans le temps, commence par le présent pour la création de la machine à voyager dans le temps qui sera dans la pièce conçue par un scientifique dans un laboratoire. Ensuite, il nous transportera encore la Grèce antique au moment des Jeux Olympiques et par la Rome antique à l’occasion d’un combat entre un gladiateur et des lions.
Les deux créatrices de décors mettent en forme trois cages identiques pour ces fameux lions à partir d’un carton plat.
La création des décors est organisée de façon à ce que tout soit prêt deux semaines avant la présentation de la pièce.
Les créatrices organisent leurs créations par thèmes, en commençant par les décors de la Rome antique et ensuite par le décor de Grèce antique, puis du laboratoire.
Noël en Europe
En Autriche, la plupart des familles ont l’habitude de créer des couronnes de l’avent et de décorer leur maison. La boule à neige a été inventée à Vienne dans l’atelier historique par la famille Perzy au pied de la Cathédrale Saint-Etienne. Les chants de Noël sont une tradition à l’image de «Stille Nacht, heilige Nacht» (qui veut dire «Douce Nuit, Sainte Nuit»).
En Allemagne, chaque famille crée sa couronne de l’avent avec des branches d’épicéa. Dans leur maison, ils mettent beaucoup de décorations. Le 26 décembre est un jour férié et ils sont tous avec leurs familles.
En Belgique, le 24 décembre, à minuit précis, les gens vont assister à la messe sinon ils se regroupent nombreux dans les rues ou sur la place de Bruxelles pour voir les illuminations.
En Bulgarie, il y a un folklore bulgare d’origine païenne et a été intégré à la culture chrétienne orthodoxe. Le rite des Kolédari est emblématique de Noël. Ce sont des groupes d’hommes qui font le tour de leur village ou de leur quartier, ils jouent de la musique ou chantent des chants devant chaque maison jusqu’au 25 décembre au matin. Les chansons ont pour fonction de chasser les mauvais esprits. Ils sont habillés de costumes traditionnels.
A Chypre, ils fêtent Noël du 6 décembre jusqu’à l’épiphanie. Les familles se réunissent avec leurs enfants pour chanter des kalanda, des chants de Noël, de porte en porte en échange de bonbons ou d’argent. Les cadeaux sont ouverts le jour de la Saint Basile (1er janvier). Le 6 janvier, il y a une cérémonie pour célébrer le baptême du messie par Saint Jean-Baptiste. Les hommes chypriotes plongent dans les mers ou les rivières très froides pour récupérer une croix bénie par un prêtre orthodoxe. Le premier qui récupère la croix est béni pour l’année suivante.
En Croatie, il y a de riches traditions anciennes. Sur leur couronne, il y a quatre cierges, chaque cierge est allumé chaque dimanche. Ils ont deux fêtes : il y a le 6 décembre = Saint Nicolas et le 13 décembre = Sainte Lucie. Le 13 décembre, ils plantent du blé dans un pot qui doit être placé sous le sapin et pousser jusqu’à Noël pour porter chance l’année d’après. Le 25 et 26 décembre, c’est un jour férié pour qu’ils puissent souhaiter Noël à leurs proches.
Au Danemark, ils appellent Noël «Jul» (qui veut dire solstice). Cela dérive de la fête païenne du solstice d’hiver qui célèbre depuis l’Antiquité le roue («Hjul» en danois) de l’année tournant une nouvelle fois vers le printemps. C’est l’occasion d’honorer les défunts. Quatre semaines avant Noël, les rues et les maisons mettent des couronnes avec quatre bougies. Dans la nuit du 12 au 13 décembre, la légende veut que les cadeaux soient apportés par le «Julemanden» ( qui signifie Homme de Noël) accompagné de Nisses et des elfes malveillants.
En Espagne, Noël commence mi-décembre et se termine le 6 janvier le «jour des Rois». Ils apportent les cadeaux le 6 janvier qui est aussi un jour férié chez eux. Le 23 et le 25 décembre ne sont pas fériés.
En Estonie, Noël s’écrit «jõulud» ( qui veut dire solstice d’hiver). Noël debute le premier dimanche de l’avent avec des calendriers,… Sinon, c’est à partir du 21 décembre (Saint Thomas) jusqu’au 6 ou 7 janvier (Saint Canute). Les coutumes de nombreuses familles sont de prendre un bain dans un sauna ou de se rendre à l’église la veille de noël.
En Lettonie, les fêtes de Noël s’écrit «Ziemassvētki», issues de la culture chrétienne imposées par l’ordre teutonique, elles présentent des éléments que l’on trouve dans le reste de l’Europe chrétienne comme par exemple : les marchés de Noël, les sapins décorés,… Les fêtes de Noël commencent généralement le 20 décembre et durent quatre jours. Il y a de nombreuses coutumes à mi-chemin entre la chrétienté et le monde païen. Par exemple, l’activité phare de la soirée de Noël est la «bluka vilkšana» : la famille ou le groupe se réunit pour tirer une grande bûche autour de la maison. Elle représente les difficultés et le chagrin de l’année passée puis après elle est mise au feu.
En Lituanie, Noël s’écrit «Kūčios», c’est une fête qui mélange paganisme et christianisme. Le pays est majoritairement catholique mais compte encore des fidèles de cultes païens. Certains Lituaniens ont pour coutume de placer de la paille sous la table et de tirer à la courte paille cela veut dire que plus le brin de paille tiré est long, plus la vie de la personne sera longue. Une légende raconte que pendant la nuit, les langues des animaux se délient et qu’ils se mettent à parler. Ensuite, à minuit, une autre légende explique que si une jeune fille célibataire se promène dehors et suit les aboiements des chiens, elle saura que c’est dans cette direction que se trouve son futur marié. Tous les ans, un sapin géant déploie ses branches en son centre.
En Pologne, la Saint-André (Andrzejki) donne le coup d’envoi des festivités de Noël dans la nuit du 29 au 30 novembre. Traditionnellement, d’étranges rituels étaient comme le fait pour des jeunes filles célibataires de faire passer de la cire à travers le trou d’une serrure. Cette tradition permettait selon les croyances de deviner la profession de leur futur époux. Au fil du temps, cette fête s’est normalisée. Elle est désormais l’occasion d’inviter ses amis et de faire la fête. Les chants de Noël sont encore très présents pendant la période. Dans certaines régions, les “cantiqueurs”, groupes d’enfants ou de jeunes adolescents vont de maison en maison avec des étoiles multicolores et des crèches. La tradition de la crèche est arrivée en Pologne avec les franciscains au 13e siècle. Celle-ci a deux étages : au-dessus la nativité et au-dessous les héros nationaux. Elle est très présente en Pologne, à l’image de celle de Cracovie, réputée pour ses décorations. Le 24 décembre, avant le repas, les enfants ont le plus souvent le regard dirigé vers le ciel parce qu’ils attendent l’apparition de la première étoile avant de se mettre à table. L’étoile «gwiazdka» annonce donc le début de la fête. Pour la préparation de la table de Noël, certains glissent de la paille sous la nappe pour rappeler que Jésus est né dans une étable. Le 26 décembre est un jour férié. A l’origine, les cadeaux étaient distribués uniquement à la Saint-Nicolas. Aujourd’hui, les enfants reçoivent également des cadeaux le 24 au soir, que la bonne “étoile” leur apporte sous le sapin. Enfin, la messe reste un passage obligatoire pour de nombreux Polonais.
En Roumanie, les célébrations de Noël s’étendent sur trois jours. Le 25 décembre est en règle générale réservé à la famille. La fête est ensuite élargie à un cercle d’amis proches le 26, puis à un plus grand nombre d’amis encore le 27. Les colindes (colindă au singulier) constituent une tradition emblématique de la Roumanie et de la Moldavie, inscrite au patrimoine immatériel de l’Unesco. Le 24 au soir, des enfants chantent des chants devant les maisons, avec pour thèmes la naissance de Jésus, l’année qui se termine ou encore celle à venir. Ils sont accueillis avec des fruits, des noix,… des viennoiseries avant tout consommées à Noël. Si la tradition reste importante à la campagne, elle a tendance à disparaître des grandes villes où l’on désigne parfois par extension tout chant de Noël en tant que colindă.
En suède, les fêtes démarrent lorsque s’allume la première bougie du chandelier de l’Avent, le quatrième dimanche avant Noël. Chaque dimanche jusqu’à Noël, une bougie est allumée jusqu’à ce que les quatre bougies le soient. Devant les fenêtres scintillent les lumières des chandeliers et des étoiles de l’Avent. De couleur rouge à l’origine, ces illuminations sont aujourd’hui plus élaborées et peuvent prendre la forme de chandeliers à étages, de triangles… Outre le traditionnel sapin de Noël, les maisons sont décorées de tentures murales représentant des brownies et des scènes hivernales, de nappes aux motifs de Noël, de chandeliers, de petites figurines du Père Noël ou d’anges. Sainte-Lucie est célébrée le 13 décembre. Filles et garçons vêtus de robes blanches chantent ensemble, autour d’une Lucie portant une couronne de bougies (électriques).
Le soir, chaque cadeau offert à un ami ou un proche est accompagné de quelques vers en rimes. Cette coutume des «coups de Noël» est très ancienne : on frappait à la porte de ses voisins avant de jeter un paquet avec quelques rimes ironiques voire incisives. Aujourd’hui, on peut se les procurer dans le commerce. Les jours suivant le réveillon de Noël, les Suédois rendent visite à leurs amis et leur famille.
En France, dès le 1er décembre, il y a plein de sortes de calendriers de l’Avent. Selon la tradition, le Père Noël vient déposer les cadeaux sous le sapin le soir du réveillon ou dans la nuit du 24 au 25 décembre. Le 25 décembre est un jour férié, le 26 est un jour de travail.
En Grèce, la période des fêtes commence la veille de Noël et se termine le 6 janvier (on l’appelle la «douzaine» au nombre de jours passés). De nombreuses familles font référence à une vieille tradition : c’est le bateau de Noël. C’est comme le sapin en France mais là, se sont les Grecs qui décorent une maquette de bateau appelée «Karavaki» faisant écho à la dimension maritime de ce pays aux 6 000 îles. Les chants traditionnels grecs «Kalanda» ont une place importante lors des fêtes. Les enfants vont de porte en porte pour chanter et en retour ils ont une petite somme d’argent. Les cadeaux sont échangés le jour de l’an. Saint Basile ou «Agios Vassileios» est l’homologue du Père Noël.
Au Luxembourg, dans la nuit du 5 au 6 décembre, «Kleeschen» (Saint Nicolas) passent dans toutes les maisons apporter des friandises, des cadeaux ou des biscuits chez les enfants qui ont été sages sinon c’est «Houseker» (le Père Fouettard) qui se charge des autres enfants en leur déposant des bâtons. Aux alentours de Noël, «Krëppespiller», ce sont des spectacles de la Nativité réalisés par les enfants qui se multiplient dans les villages. Une atmosphère spéciale gagne les rues entre les marchés de Noël, les illuminations, les crèches,… Comme en France, ils offrent des cadeaux lors du réveillon ou du lendemain matin. Ils disent souvent aux enfants que c’est «Chrëschtkëndchen» le petit Jésus qui apporte les cadeaux. Le 26 décembre est un jour férié au Luxembourg.
Aux Pays-Bas, les fêtes de fin d’année commence mi-novembre, au même moment que débute le périple du très populaire Saint-Nicolas «Sinterklaas» qui quitte l’Espagne en bateau pour aborder les côtes hollandaises et accomplir son devoir auprès de tous les enfants. Il choisit tous les ans un port d’arrivée différent. Il est suivi par des millions d’enfants pendant son voyage en bateau retransmis à la télévision. Il est accueilli par une foule immense lors de son arrivée au port. Le 5 décembre, les cadeaux sont distribués. La veille, des chaussures ont été disposées pour recevoir les cadeaux. Le 6 Décembre n’est pas un jour férié. Noël est une fête plus calme, la messe de minuit reste une tradition suivie par une partie de la population néerlandaise. Le 25 et 26 décembre sont fériés. Les maisons sont décorées de sapins et de lumières.
En République tchèque, les fêtes de fin d’année commencent dès le premier dimanche de l’Avent, quatre dimanches avant Noël. En famille ou entre amis, on va d’église en église où résonnent les chants. Les Tchèques visitent les crèches de toutes sortes, qu’ils soient croyants ou non (la République tchèque reste un des pays les plus athées d’Europe). Les sapins ne sont jamais dressés avant le 24 décembre. Après le repas du réveillon, les Tchèques ont rendez-vous avec la magie de Noël au pied du sapin où ils reçoivent leurs cadeaux. De nombreuses croyances sont encore d’actualité en République tchèque. Si vous arrivez à voir une étoile dans une pomme coupée en deux, c’est que celle-ci vous protégera tout au long de la nouvelle année. Lorsque vous cassez quatre noix d’affilée, si toutes sont saines, alors la santé sera excellente. Les autres traditions sont des morceaux de fer fondus versés dans l’eau froide, qui, en fonction des formes qu’ils prennent, dévoilent les contours de la nouvelle année.
Après avoir déballé les cadeaux, certains Tchèques se rendent à la messe de Noël, appelée «půlnoční» (messe de minuit).
En Slovaquie, les fêtes de Noël s’étendent tout au long du mois de décembre. C’est à cette période que les maisons sont décorées et que des pâtisseries sont cuisinées dans bien des foyers. Pain d’épices, linzers ou encore boules de noix de coco sont particulièrement appréciés. Une couronne de l’Avent peut être posée dans la maison, composée de 4 bougies pour symboliser le nombre de dimanches avant Noël. Les enfants ont souvent le fameux calendrier avec des chocolats, qui débute parfois le matin du 6 décembre, jour de la Saint-Nicolas. Les 24, 25 et 26 décembre sont fériés. Le 6 janvier marque le jour des Rois (Epiphanie) et le Noël orthodoxe. En Slovaquie, il est coutume d’observer un jeûne le 24 décembre jusqu’au repas du réveillon. La légende disait que ceux qui y parvenaient, pouvaient apercevoir un petit cochon doré la veille de Noël. Après le dîner, la tradition voulait qu’une bougie soit allumée au milieu de la table et les convives y lisaient leur fortune, bonne ou mauvaise, pour l’année à venir. Une pratique qui n’est plus si courante. Les cadeaux sont généralement offerts ce soir-là. Les chants de Noël sont bien souvent chantés. De nombreux Slovaques vont aussi à la messe de minuit, appelée «polnočná omša».
Le mois de décembre est une période où les croyants se rendent un peu plus à l’église que le reste de l’année.
En Hongrie, Saint Nicolas s’écrit «Mikulás». Les enfants mettent leurs bottes sous la fenêtre le 5 au soir. Il met des friandises, des jouets et des livres le 24 décembre. La famille la plus proche se réunit et décore le sapin. Ils mettent à la place des boules (comme en France) des sortes de papillotes au chocolat. Même quand elles sont mangées, les emballages restent dans le sapin. C’est le petit Jésus qui apporte les cadeaux.
En Italie, ils ouvrent leurs cadeaux le matin de Noël et d’autres, à l’Epiphanie. La tradition veut que les enfants reçoivent «la calza», qui veut dire «une chaussette» colorée remplie de bonbons, s’ils sont sages ou dans le cas contraire du charbon (c’est du sucre noir en réalité). Les traditions autour du cadeau dépendent selon les Régions car pour certains c’est le Père Noël «Babbo Natale», pour d’autres, c’est une sorcière bienveillante «La Befana» ou encore Sainte Lucie, voire le petit Jésus «Gésu’ Bambino». Les villes d’Italie s’animent avec des concerts, des foires, des illuminations et même des crèches dans les rues. Des marchés de Noël vendent par exemple, des crèches artisanales faites en papier mâché et en terre cuite. Dans certaines petites villes, des acteurs déambulent dans les rues pour présenter une scène de la Nativité et on peut aussi croiser des «Zampognari» (qui veut dire des musiciens itinérants) qui chantent des chants traditionnels tout en jouant de la cornemuse, de la flûte ou du hautbois,…
À Malte, à l’approche de Noël, les rues se parent d’illuminations et de décorations. Les crèches occupent une place importante dans les célébrations de fin d’année organisées dans ce pays très catholique. Chaque église disséminée sur l’archipel possède sa propre crèche même des vivantes, comme celle de Ghajnielem avec environ 150 personnes. Une tradition bien spécifique accompagne les fêtes de fin d’année à Malte : le «Gulhhiena» ou millet de l’Avent. Quatre semaines avant Noël, en famille, on plante des graines de millet qui pousseront ensuite sans lumière, dans l’obscurité, afin de rester blanches. Le 24 décembre, on place ce millet blanc sur une fenêtre, dans la crèche ou sous le sapin.
Au Portugal, de nombreux Portugais se rendent à la messe de minuit. Au moment où sonnent les douzes coups de minuit, tous les fidèles se dirigent à l’église pour y célébrer la «Missa do Galo» (la messe du coq). Selon les croyances, un coq aurait chanté le matin du 25 décembre, célébrant à sa façon la naissance de Jésus Christ. On appelle «Consoada» le réveillon de Noël, qui comprend le repas en lui-même et l’ouverture des cadeaux plus tard dans la nuit du 24 au 25 décembre. Selon la tradition chrétienne, ces présents ne sont pas apportés par le Père Noël, mais par le petit Jésus. Au moment de l’ouverture des cadeaux, l’habitude veut que l’on offre une orange à chacun des convives. A l’époque, ce fruit d’hiver était considéré comme un produit précieux, au point de devenir l’un des symboles de Noël. Dans les maisons pourvues d’une cheminée, le 24 décembre on allume un feu à l’aide d’un petit tronc d’olivier ou de châtaignier. Les cendres de ce feu doivent être maintenues pendant une semaine jusqu’au jour de l’An.
En Roumanie, les célébrations de Noël s’étendent sur trois jours. Le 25 décembre est en règle générale réservé à la famille. La fête est ensuite élargie à un cercle d’amis proches le 26, puis à un plus grand nombre d’amis encore le 27. Les colindes (colindă au singulier) constituent une tradition emblématique de la Roumanie et de la Moldavie, inscrite au patrimoine immatériel de l’Unesco. Le 24 au soir, des enfants chantent des chants devant les maisons, avec pour thèmes la naissance de Jésus, l’année qui se termine ou encore celle à venir. Ils sont accueillis avec des fruits, des noix,… des viennoiseries avant tout consommées à Noël. Si la tradition reste importante à la campagne, elle a tendance à disparaître des grandes villes où l’on désigne parfois par extension tout chant de Noël en tant que colindă.
En Slovénie, les célébrations de Noël sont de grandes fêtes familiales. Bien avant les fêtes chrétiennes, on célébrait déjà, à la même période de l’année, le solstice d’hiver et le début d’un nouveau cycle. Comme c’est souvent le cas ailleurs en Europe. Perdurent aujourd’hui de nombreuses légendes, traditions et superstitions autour de Noël. Les décorations avec des branches d’arbres, des couronnes de sapins et la lumière des bougies peuvent se retrouver dans les foyers. Les villes slovènes s’illuminent en décembre. Comme dans d’autres pays d’Europe centrale, la dernière bougie de la couronne de l’Avent est souvent allumée le soir du 24 décembre.
Les 25 et 26 décembre sont fériés car le lendemain de Noël c’est aussi la fête de «l’indépendance et de l’unité nationale». Traditionnellement, «Grand-Père Hiver» (Dedek Mraz) laisse les cadeaux sous le sapin de Noël le 31 décembre au soir, qui sont ensuite ouverts le 1er janvier. Habillé de vêtements chauds blancs ou beiges, il porte une longue barbe blanche. Aujourd’hui, les familles slovènes mêlent bien souvent cette tradition à celle de l’apparition du Père Noël occidental, qui offre les cadeaux autour du 24 décembre. Le répertoire de chants de Noël est très riche et la coutume des chorales perdure dans le pays.
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